Quels que soient les types d’organisations concernées, il existe de nombreuses croyances collectives qui limitent les performances et la bonne gestion d’une équipe. Il est important d’identifier ces croyances et de les appréhender pour atteindre des objectifs communs.
Quels que soient les types d’organisations concernées, il existe de nombreuses croyances collectives qui limitent les performances et la bonne gestion d’une équipe. Il est important d’identifier ces croyances et de les appréhender pour atteindre des objectifs communs.
Il existe en théorie un nombre illimité de croyances collectives. Voici cependant les exemples que l’on retrouve de manière récurrente lorsque nous accompagnons nos clients à travers ces problématiques :
Croyance n°1 : « On ne peut faire confiance qu’à soi »
Le pari de la confiance est un point clé dans toute organisation sociale, qu’elle soit d’ordre personnel ou professionnel. Si cette confiance n’est pas mutuelle et collective, elle engendre des situations qui peuvent très vite bloquer ou ralentir toute relation sociale, ce qui ne va pas dans le sens de votre rôle de manager.
Croyance n°2 : « Les dirigeants veulent à tout prix conserver le pouvoir »
Cette croyance sous-entend que les managers sont un frein à la distribution de l’autorité, et résulte généralement d’un constat de personnes qui n’ont aucune expérience dans le management. Nous avons en effet déjà eu à faire à des leaders entêtés, mais ils constituent en fait une infime minorité. La plupart des managers ont une expérience telle qu’elle leur permet d’identifier les besoins d’un effectif et de réagir en conséquence. Et lorsqu’une situation le demande, ils sont à même de donner des responsabilités et laisser à chacun un pouvoir de décision lorsqu’il est nécessaire.
Croyance n°3 : « Soyons bienveillants, évitons le conflit »
Cette croyance est limitante et contre productive, puisqu’elle donne lieu à des non dits qui peuvent au long terme affaiblir grandement une organisation. C’est en réalité une croyance collective qui résulte d’une confusion entre conflit et violence. Charles Rojzman, psychosociologue français, démontre dans ses recherches sur la thérapie sociale, que le conflit est signe d’une confiance. Il prend source dans l’honnêteté et est nécessaire à toute relation sociale saine. En effet, il permet à chacun d’exprimer son mal vécu, et de trouver des solutions à tout différent. Apprendre à ne plus avoir peur du conflit et à le gérer permet de faire avancer les choses de manière pacifique. Nous vous recommandons les travaux de Laurent Quivogne, expert de la question.
Crédit photo : Andrea Piacquadio / Pexels